Une Britannique de 84 ans, dépeinte en arnaqueuse dans le documentaire Netflix "Con Mum", inculpée à Singapour

Dans le documentaire à succès, elle fait irruption dans la vie du chef pâtissier britannique Graham Hornigold en se présentant comme sa mère biologique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Dans le documentaire sur Netflix "Con Mum", Dionne Marie Hanna fait irruption dans la vie du chef pâtissier britannique Graham Hornigold en se présentant comme sa mère biologique. (NETFLIX / FRANCEINFO)
Dans le documentaire sur Netflix "Con Mum", Dionne Marie Hanna fait irruption dans la vie du chef pâtissier britannique Graham Hornigold en se présentant comme sa mère biologique. (NETFLIX / FRANCEINFO)

Une Britannique octogénaire, devenue célèbre via un documentaire Netflix appelé Con mum (Ma mère l'arnaqueuse), a été inculpée samedi 5 avril par un tribunal de Singapour, selon des documents visionnés par l'AFP. Dionne Marie Hanna, 84 ans, est sous le coup de cinq chefs d'accusation d'escroquerie à l'encontre de trois personnes, selon ces documents judiciaires. Hospitalisée, elle a été auditionnée par un tribunal de Singapour via un lien vidéo, selon la chaîne de télévision locale NewsAsia.

Dans le documentaire à succès, un récit édifiant de trahison, elle fait irruption dans la vie du chef pâtissier britannique Graham Hornigold en se présentant comme sa mère biologique. Si test ADN confirme cette affirmation, Con mum rapporte toutefois que Dionne Marie Hanna a menti à son fils sur sa prétendue fortune et son état de santé, le manipulant jusqu'à lui laisser des dettes de plusieurs centaines de milliers d'euros.

Impliquée dans au moins cinq cas d'escroquerie 

La police de Singapour a fait savoir, vendredi dans un communiqué, qu'elle avait reçu plusieurs témoignages après la diffusion du documentaire de Netflix. Selon les premiers éléments de l'enquête, Dionne Marie Hanna pourrait être impliquée dans au moins cinq cas d'escroquerie impliquant une somme totale de plus de 200 000 dollars. 

D'après des documents de justice, on lui reproche notamment d'avoir affirmé en début d'année à un homme à Singapour qu'elle faisait partie de la famille royale du micro-Etat de Brunei. Elle lui a également dit qu'elle était atteinte d'un cancer terminal et qu'elle voulait lui léguer sa fortune.

Afin d'investir et de recevoir des fonds d'héritage, elle demandait à ses victimes de transférer de l'argent "pour les frais légaux et l'ouverture de comptes bancaires à l'étranger", a expliqué la police. Certaines victimes ont fait plusieurs transferts d'argent.

 

 

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