Mort du petit Émile : qui sont ses grands-parents, placés en garde à vue avec deux autres membres de la famille ?

Les grands-parents maternels d'Émile, retrouvé mort après avoir disparu en juillet en 2023, ont été placés en garde à vue mardi matin. Portrait d'un couple qui est resté très discret depuis la disparition du garçon.
Article rédigé par franceinfo
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Le petit Émile était en vacances chez ses grands-parents quand il a disparu en juillet 2023. (THIBAUT DURAND / MAXPPP)
Le petit Émile était en vacances chez ses grands-parents quand il a disparu en juillet 2023. (THIBAUT DURAND / MAXPPP)

Dans l'affaire de la mort du petit Émile, ses grands-parents, mais aussi un oncle et une tante du garçon ont été placés en garde à vue mardi 25 mars pour homicide volontaire et recel de cadavre. Émile, âgé de deux ans et demi, a disparu du hameau du Haut-Vernet le 8 juillet 2023. Une partie de ses ossements ont été retrouvés en mars 2024, par une randonneuse, à un kilomètre et demi du lieu où il s'était volatilisé.

Philippe Vedovini et son épouse avaient la garde d'Émile le 8 juillet 2023, quand il avait mystérieusement disparu du petit hameau, où se trouve la maison de vacances des grands-parents. Le couple s'est exprimé à de très rares occasions depuis la disparition d'Émile.

Ils ont rédigé un communiqué au moment des obsèques du petit garçon le mois dernier, le 8 février, qui ont eu lieu dedans le Var. Ils écrivaient "dix-neuf mois se sont écoulés, dix-neuf mois d'incertitude. Nous avons besoin de comprendre, de savoir", mais aussi "le temps du silence doit laisser place à la vérité", et disaient ne plus pouvoir vivre sans réponse.

Le grand-père témoin assisté dans une affaire de violences sur mineurs

Depuis le début de l'enquête, des questions se posent autour du grand-père. Philippe Vedovini, 59 ans, est ostéopathe dans les Bouches-du-Rhône et son passé interroge. En 2018, il a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, mais pas mis en examen, dans une affaire de violences sur mineurs commises dans un établissement catholique traditionaliste du Pas-de-Calais, où il travaillait au début des années 1990. L'instruction est toujours en cours et dans un entretien accordé au magazine Famille chétienne en septembre dernier, Philippe Vedovini disait : "Je passe pour un dominateur qui terrorise tout le monde, tout cela est faux, mais je m'en moque."

Un grand-père qui avait participé aux premières battues pour tenter de retrouver Émile. En revanche, on sait très peu de choses sur le profil de son épouse et sur leurs deux enfants, majeurs, eux aussi placés en garde à vue mardi. Des gardes à vue qui peuvent durer 48 heures et qui sont menées en parallèle d'autres opérations, notamment des perquisitions, par les gendarmes de la section de recherche de Marseille.

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