Les attaques contre les prisons sont une réaction à la politique carcérale "plus sévère" du gouvernement, estime François Bayrou
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte monfranceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/04/23/000-43926bf-680904d51dacf166321187.jpg)
Les attaques contre des prisons montrent que les mesures carcérales "plus sévères" annoncées par le gouvernement pour les narcotrafiquants les plus dangereux "touchent juste", estime François Bayrou. Le Premier ministre était en visite à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), mercredi 23 avril, pour faire part de son soutien au personnel pénitentiaire.
Devant la presse, le chef du gouvernement a évoqué des "réseaux" qui se "croyaient en situation d'impunité" et "tout d'un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison".
Soixante-cinq actes en dix jours
Au total, "65 faits" d'agressions ou attaques diverses ont été commis depuis dix jours, visant des centres pénitentiaires et leurs agents, a précisé dans la matinée le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. Ce dernier était également présent en Isère mardi, tout comme le garde des Sceaux, Gérald Darmanin.
Une proposition de loi destinée à lutter contre le fléau du narcotrafic et qui pourrait être adoptée définitivement à la fin du mois, prévoit notamment de créer dans les prisons des quartiers de haute sécurité pour les criminels les plus dangereux. La prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, se prépare à accueillir à l'été 100 de ces trafiquants.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.