"La fracture sociale nous amène à avoir une alimentation à deux vitesses", déplore le chef cuisinier Thierry Marx

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Article rédigé par France 2
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Invité des "4V" ce lundi 21 avril, Thierry Marx, chef cuisinier et président de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie, déplore les inégalités qui demeurent en matière d'accès à une alimentation saine en France.

Engagé contre les inégalités alimentaires, le chef cuisinier Thierry Marx prône une restauration et une consommation responsables : "C'est tout le travail que l'on fait chez Bleu-Blanc-Coeur, travailler avec la filière agricole, de la terre à l'assiette, et permettre à un plus grand nombre d'avoir accès à une bonne alimentation", explique le chef cuisinier, ex-juré de l'émission "Top Chef", sur le plateau des "4V", lundi 21 avril.

"Cette fracture sociale nous amène à avoir une alimentation à deux vitesses. Une alimentation pour des gens qui ont un reste à vivre suffisant et une alimentation pour ceux qui achètent un prix et pas une valeur", déplore Thierry Marx. Le chef estime que sa profession doit s'appliquer à réduire ces inégalités. "C'est un travail qu'il faut faire sur le fond", donner "accès à de bons produits, à des prix qui soient accessibles", explique-t-il.

"Le coût du travail, de production en France est bien trop élevé"

Concernant la hausse des droits de douane américains, Thierry Marx ne désapprouve pas la création d'un espace de libre-échange avec les États-Unis, comme le proposent certains grands patrons. "Je pense que ça peut se mettre en place (...), mais il faut aussi que l'on retravaille sur nos bases. On n'a pas un problème conjoncturel, on a un problème structurel en France, sur le coût du travail, le coût de production est bien trop élevé", juge Thierry Marx, qui propose par exemple de réduire "les charges".

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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