Guerre en Ukraine : Washington soutient désormais la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, selon plusieurs médias américains

Donald Trump a fait part de sa lassitude dimanche dernier sur le dossier des négociations, alors qu'une nouvelle réunion a lieu mercredi à Londres. Selon certains médias, dont le "New York Times", le président américain est prêt à reconnaître la souveraineté de Moscou sur la Crimée pour accélérer un cessez-le-feu.
Article rédigé par franceinfo
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Le président américain, Donald Trump, le 22 avril 2025 à Washington (Etats-Unis). (SAUL LOEB / AFP)
Le président américain, Donald Trump, le 22 avril 2025 à Washington (Etats-Unis). (SAUL LOEB / AFP)

Une nouvelle réunion se tient mercredi 23 avril à Londres sur les négociations de paix en Ukraine, après celle de Paris la semaine dernière. Américains, Ukrainiens et Européens doivent discuter d'une cessation des combats après trois années de guerre, alors que Donald Trump a menacé de "passer à autre chose" si les négociations de paix n'avançaient pas rapidement. Les Etats-Unis seront représentés par Keith Kellogg, émissaire spécial pour la guerre en Ukraine.

Or, d'après plusieurs médias américains, Washington soutient désormais la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, territoire ukrainien annexé illégalement en 2014. D'après plusieurs médias américains, dont le Washington Post, le Wall Street Journal et le New York Times, Donald Trump est prêt à reconnaître la souveraineté russe de la Crimée pour accélérer un cessez-le-feu, et accéder ainsi à l'une des exigences prioritaires de Moscou. 

Le secrétaire d'Etat américain ne fera pas le déplacement

La proposition a été déjà présentée aux autorités ukrainiennes dans un document lors de la réunion à Paris la semaine dernière, toujours d'après ces trois quotidiens. Interrogé sur la question lundi, Donald Trump lui-même n'a pas dit non. "Je vous donnerai tous les détails d'ici les trois prochains jours", a-t-il répondu. 

Dimanche, le président américain avait écrit qu'il espérait un accord cette semaine entre la Russie et l'Ukraine après avoir fait part de sa lassitude sur le dossier ukrainien et menacé de "passer à autre chose" si les négociations n'avançaient pas rapidement.

Signe de cette impatience, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio ne fera finalement même pas le déplacement à Londres, sa venue avait pourtant été officiellement annoncée. "C'est un homme très occupé", a justifié sa porte-parole mardi, évoquant des questions logistiques et d'agenda.

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