Guerre en Ukraine : les Etats-Unis mettent la pression sur Kiev et Moscou, menaçant de se retirer des discussions
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Comme Donald Trump il y a quelques jours, J.D. Vance s'impatiente. Le vice-président américain a déclaré mercredi 23 avril à Agra, en Inde, que Moscou et Kiev doivent parvenir à un accord, faute de quoi Washington mettra fin à ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu. "Nous avons présenté une proposition très explicite aux Russes et aux Ukrainiens, et il est temps pour eux de dire oui", a-t-il affirmé à la presse.
Cette déclaration intervient le jour où Américains, Ukrainiens et Européens se retrouvent à Londres pour de nouveaux pourparlers afin de tenter de trouver une issue au conflit. Ils devaient s'inscrire dans la foulée de ceux qui se sont tenus à Paris la semaine dernière, mais la diplomatie britannique a annoncé mercredi matin que les négociations au niveau des ministres des Affaires étrangères étaient "reportées". "Les discussions au niveau officiel se poursuivent, mais sont fermées aux médias", a-t-il ajouté.
Moscou et Kiev vont devoir faire des "échanges territoriaux" pour parvenir à un accord, estime par ailleurs J.D. Vance, évoquant la possibilité de "geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu'elles sont aujourd'hui". Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, considère qu'il ne s'agit cependant pas d'un ultimatum. "Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous [en] félicitons", a-t-il déclaré.
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