Guerre commerciale : discorde chez les patrons français

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - C. Rougerie, M. Barrois, A. Bouville, J. Lavina
France Télévisions
Concernant la stratégie à adopter face à la guerre commerciale entamée par Donald Trump, le débat est assez ouvert entre les grands dirigeants d’entreprise. Le ministre de l’Économie a appelé, dimanche 20 avril, "au patriotisme des patrons".

En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, ils s’affrontent par médias interposés : Bernard Arnault et Michel-Édouard Leclerc. D’un côté, le patron de LVMH menace de délocaliser une partie de sa production aux États-Unis. D’un autre, le patron du groupe Leclerc lui a répondu : "fais société, fais Nation (...) Nos salariés, nos collaborateurs ont besoin que les patrons jouent patriote". Un message qui a été relayé, dimanche 20 avril, par le ministre de l’Économie, Éric Lombard.  

Bernard Arnault cible Bruxelles

Deux camps qui s’opposent et aux intérêts divergents. Le groupe Leclerc réalise la quasi-totalité de son chiffre d’affaires en Europe, ce qui n’est pas le cas de LVMH. En effet, un quart de ses ventes proviennent des États-Unis. Alors, plutôt que de pointer la responsabilité de Washington, Bernard Arnault préfère cibler Bruxelles. Les géants pharmaceutiques, dont le français Sanofi, font aussi monter la pression. Après l’annonce des droits de douane exorbitants, Donald Trump les a fixés à 10% pour 90 jours.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Parmi Nos Sources : 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.