Guerre commerciale : désaccord chez les patrons français
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En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, ils s’affrontent par médias interposés : Bernard Arnault et Michel-Édouard Leclerc. D’un côté, le patron de LVMH menace de délocaliser une partie de sa production aux États-Unis. D’un autre, le patron du groupe Leclerc lui a répondu : "fais société, fais Nation (...) Nos salariés, nos collaborateurs ont besoin que les patrons jouent patriote". Un message qui a été relayé, dimanche 20 avril, par le ministre de l’Économie, Éric Lombard.
Deux camps opposés
Deux camps qui s’opposent et aux intérêts divergents. Le groupe Leclerc réalise la quasi-totalité de son chiffre d’affaires en Europe, ce qui n’est pas le cas de LVMH. En effet, un quart de ses ventes proviennent des États-Unis. Alors, plutôt que de pointer la responsabilité de Washington, Bernard Arnault préfère cibler Bruxelles. Les géants pharmaceutiques, dont le français Sanofi, font aussi monter la pression. Après l’annonce des droits de douane exorbitants, Donald Trump les a fixés à 10% pour 90 jours.
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