Guerre au Proche-Orient : le Hezbollah "ne permettra à personne de le désarmer" affirme son chef, Naïm Qassem
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Le Hezbollah "ne permettra à personne de le désarmer", a affirmé vendredi 18 avril le secrétaire général du mouvement libanais pro-iranien, Naïm Qassem. Il s'est exprimé à l'heure où les Etats-Unis font pression sur les autorités libanaises pour qu'elles poussent le mouvement à remettre les armes. Le président libanais, Joseph Aoun, a pour sa part déclaré mardi vouloir faire de 2025 l'année du "monopole des armes" aux mains de l'Etat. "Il faut supprimer cette idée de désarmement du dictionnaire", a insisté le chef du Hezbollah.
On ignore où se trouve Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre 2024 dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, durant la guerre entre Israël et le mouvement libanais. Il s'est exprimé dans un discours diffusé par al-Manar, la chaîne de télévision du mouvement.
Plus tôt, Wafic Safa, un haut responsable du mouvement islamiste, avait fait part du refus du Hezbollah de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.
Un accord de cessez-le-feu a mis fin, le 27 novembre, à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le mouvement chiite, qui a été très affaibli. Il prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de kilomètres plus au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du pays.
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