Gaza sans le Hamas, "aujourd'hui, ce n'est clairement pas possible", estime le correspondant permanent de franceinfo à Jérusalem
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Emmanuel Macron a souhaité lundi 7 avril exclure le Hamas de la gouvernance de Gaza mais, "aujourd'hui, ce n'est clairement pas possible", expose Thibault Lefèvre, correspondant permanent de franceinfo à Jérusalem. Israël affirme avoir tué 20 000 miliciens du Hamas. Mais selon Acled (Armed conflict location and event data), l'ONG qui recense les victimes du conflit, ils seraient deux fois moins.
"Ces morts ont été remplacés par d'autres miliciens, plus jeunes, moins aguerris, mais toujours armés et bien décidés à continuer à se battre contre Israël", relate Thibault Lefèvre. Après 18 mois de guerre d'une violence inouïe, force est de constater que l'État hébreu n'arrive pas à éradiquer le Hamas, promesse pourtant de son Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.
Des discussions pour faire front commun
Il reste évidemment la négociation, qui est, elle aussi, "très compliquée". L'Autorité palestinienne renouvelée qu'Emmanuel Macron veut voir au pouvoir à Gaza "est en lien étroit avec le Hamas et elle discute depuis des mois avec ses dirigeants pour faire un front commun, au moins sur le plan politique", pointe notre correspondant.
Et il y a également la question des otages : 59 Israéliens dont plus d'une vingtaine seraient encore vivants. "C'est l'assurance-vie du Hamas qui n'a aujourd'hui aucun intérêt à les libérer". Le 8 avril, la défense civile palestinienne annonce 19 morts dans des frappes israéliennes depuis la veille au soir.
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