Le président américain Donald Trump remet une nouvelle fois en cause l'engagement des Etats-Unis au sein de l'Otan
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Une nouvelle prise de distance avec l'Alliance atlantique. Le président américain, Donald Trump, a une nouvelle fois remis en cause l'engagement américain au sein de l'Otan, jeudi 6 mars, estimant que les Etats-Unis ne devaient pas venir au secours des pays qui, à ses yeux, ne dépensent pas assez pour leur défense. "S'ils ne paient pas, je ne vais pas les défendre", a déclaré le dirigeant républicain à la Maison Blanche, face à des journalistes. Les pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord "devraient payer plus", a-t-il martelé.
"Mon plus gros problème avec l'Otan (...) c'est que si les Etats-Unis avaient un problème et qu'on appelait la France ou d'autres pays que je ne nommerais pas en disant 'on a un problème', vous pensez qu'ils viendraient nous aider, comme ils sont censés le faire ? Je n'en suis pas sûr", a également estimé le dirigeant populiste. Donald Trump avait déjà tenu des propos similaires il y a un an, à l'heure où il était encore que candidat à l'élection présidentielle américaine.
Les Etats-Unis, qui ont consacré près de 3,3% de leur PIB à la défense en 2024, critiquent depuis plusieurs années la faiblesse des dépenses militaires européennes. Donald Trump a déclaré en janvier que selon lui, les pays membres de l'Otan devraient dépenser 5% de leur PIB dans leur défense.
Ses déclarations, jeudi, ont eu lieu à l'heure d'un Conseil européen extraordinaire consacré à la guerre en Ukraine et au renforcement de la défense européenne. Les dirigeants des Vingt-Sept y ont donné leur feu vert au plan de la Commission européenne Réarmer l'Europe, qui vise à mobiliser 800 milliards d'euros pour muscler la défense du Vieux Continent et à permettre de transiger aux règles européennes interdisant un déficit dépassant 3% du PIB si l'excédent sert à investir dans la défense.
"Nous sommes des alliés loyaux et fidèles", a déclaré Emmanuel Macron jeudi soir en conférence de presse, en réponse aux propos de son homologue américain.
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