Des centaines de personnes manifestent au Maroc contre un navire suspecté de transporter "des pièces d'avions militaires" vers Israël
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte monfranceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/04/20/000-1pv7zg-6805210c656f9583237766.jpg)
Des centaines de personnes ont manifesté, dimanche 20 avril, à Tanger (Maroc), pour protester contre l'accostage annoncé dans le port de la ville d'un navire suspecté de "transporter des pièces détachées d'avions militaires" vers Israël, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Le peuple veut l'interdiction du navire", "Pas d'armes génocidaires dans les eaux marocaines", ont notamment scandé les quelque 1 500 manifestants, en défilant sur une route longeant le port de conteneurs Tanger Med.
Selon des organisations de soutien aux Palestiniens et des syndicats de travailleurs portuaires marocains, un navire Maersk "transportant des pièces détachées d'avions militaires F35" en partance des Etats-Unis et à destination d'Israël devait accoster vendredi au port de Casablanca, puis dimanche, dans le port de Tanger.
Une remise en question du rapprochement avec Israël
Contactées par l'AFP, les autorités portuaires marocaines et la compagnie Maersk n'ont pas commenté. En mars, l'armateur danois avait expliqué mener une "politique stricte consistant à ne pas expédier d'armes ni de munitions vers les zones de conflit actives", assurant ne jamais avoir transporté d'armes ni de munitions dans le cadre de son contrat avec le gouvernement américain.
A Tanger, les manifestants ont également appelé à la fin de la normalisation entre le Maroc et Israël, actée fin 2020 en échange de la reconnaissance par Washington de la "souveraineté marocaine" sur le territoire disputé du Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.