Giorgia Meloni parle droits de douane à Washington : "Il faut utiliser la force de l'Europe et ne pas y aller chacun dans son coin", affirme Nathalie Loiseau
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Alors que la Première ministre italienne a rendez-vous à la Maison Blanche, jeudi 17 avril, pour parler droits de douane avec Donald Trump, Nathalie Loiseau, eurodéputée Renew, invitée jeudi matin sur franceinfo, dit regretter cette visite en solitaire de Giorgia Meloni : "Il faut utiliser la force de l'Europe et ne pas y aller chacun dans son coin."
"Giorgia Meloni nous dit 'j'ai l'oreille de Donald Trump', si elle porte la position des Européens, ça se tente. Simplement, y aller seule au lieu d'y aller en Européens, avec la force que nous représentons, c'est-à-dire 450 millions de consommateurs, un marché attractif pour les Américains, c'est dommage. Il faut utiliser la force de l'Europe et ne pas y aller chacun dans son coin en disant 's'il vous plaît monsieur le bourreau, pas pour moi mais plutôt pour mon voisin'", ajoute Nathalie Loiseau.
"Nous faisons front commun avec nous-mêmes"
D'autant plus que l'Union européenne s'en est relativement bien sortie jusque-là face à Donald Trump et ses taxes douanières, selon Nathalie Loiseau. "Pour le moment, l'Europe a plutôt bien joué, assure l'eurodéputée. Elle n'a pas joué la surenchère et l'escalade. L'Europe a dit 'nous pouvons réagir' et nous avons des mesures qui sont prêtes, qui sont sur la table (...) mais nous préférons discuter parce qu'il n'y a rien de pire que la guerre commerciale."
Et dans ce dossier des droits de douane, la question de la place de la Chine vis-à-vis de l'Europe se pose, mais, pour Nathalie Loiseau, il n'est pas question d'envisager un rapprochement avec les partenaires chinois. "Nous faisons front commun avec nous-mêmes, nous défendons l'intérêt des Européens vis-à-vis des Etats-Unis mais aussi de la Chine", souligne la députée européenne. "La Chine a envie aujourd'hui de déverser ses surplus commerciaux sur l'Europe. L'Europe n'a pas envie d'être le déversoir, la poubelle des produits chinois que les Américains ne veulent pas", ajoute-t-elle.
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