"C'est très impressionnant de voir que l'humanité retient son souffle au moment de la mort du pape", souligne l'évêque du diocèse de Nanterre

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 9min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Touché comme l'ensemble des catholiques après la mort du pape François lundi 21 avril, Monseigneur Matthieu Rougé, évêque du diocèse de Nanterre, nommé par le souverain pontife, fait part de sa réaction dans le "11/13" du mardi 22 avril.

Le décès du pape François, lundi 21 avril, en pleines Pâques, bouleverse le monde catholique. Invité du "11/13" ce mardi 22 avril, Monseigneur Matthieu Rougé, évêque du diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine), n'y voit "pas de drame" : "Le pape est allé au bout de sa mission, (...) il a donné une ultime bénédiction pascale, donc c'est de manière paisible que nous l'accompagnons, que l'on prie pour lui", assure-t-il.

"J'ai appris la nouvelle avec une certaine stupeur" 

Mgr Matthieu Rougé avait rencontré le pape François à plusieurs reprises. C'est le souverain pontife qui l'avait nommé évêque. Il dit avoir "appris la nouvelle avec une certaine stupeur", bien qu'il admette qu'il imaginait déjà le pape "au bout de sa mission", en visionnant les images de sa dernière bénédiction. Et de faire référence à "la dernière bénédiction pascale de Jean-Paul II, qui ne pouvait plus parler et qui est apparu à la fenêtre". "L'un et l'autre témoignent de la force de la foi et de l'amour dans la fragilité humaine", estime Mgr Matthieu Rougé.

L'évêque n'a pas encore décidé s'il se rendra à Rome pour les funérailles du pape, samedi à 10 heures, mais, "ce sera un grand moment de recueillement partagé pour l'humanité entière", assure-t-il. "C'est très impressionnant de voir que, alors même que la sécularisation des sociétés occidentales, en particulier, est très forte, l'humanité entière retient son souffle au moment de la mort du pape", souligne encore Mgr Matthieu Rougé.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.