Bombardements israéliens sur Gaza : "C'est très dur psychologiquement, on n'était pas du tout prêts", assure Elsa Softic de l'ONG Première Urgence Internationale

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 8min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Invitée du "11/13" mercredi 19 mars, Elsa Softic, adjointe à la direction des opérations pour l'ONG Première Urgence Internationale, fait le point sur la situation humanitaire à Gaza, deux jours après les intenses bombardements qui ont fait des centaines de morts, touchant des membres de l'ONU.

Face aux nouvelles frappes israéliennes d'ampleur à Gaza, le président Emmanuel Macron s'est exprimé ce mercredi 19 mars, déplorant un "retour en arrière dramatique" pour la population gazaouie, les otages et la région. Invitée du "11/13" mercredi 19 mars, Elsa Softic, adjointe à la direction des opérations pour l'ONG Première Urgence Internationale, "salue" les propos du chef de l'État.

Une "pression mentale réactivée"

"Ces deux nuits de bombardement ont mis fin à cette phase de trêve qui était espérée", déplore-t-elle, ajoutant que les équipes de Première Urgence Internationale et leurs proches, qui distribuent de l'aide humanitaire sur place, sont "physiquement tous sains et saufs". Mais les frappes ont "réactivé la pression mentale et le souvenir des seize [derniers] mois", souligne Elsa Softic. "C'est très dur psychologiquement", assure-t-elle, pointant des "indicateurs qui montrent que [l'on] risque de réentrer dans une phase active du conflit". "On n'était pas du tout prêts à cette nuit de bombardements", ajoute Elsa Softic, évoquant l'"accalmie" de la trêve.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.