Chikungunya : Comment lutter contre la maladie ?

Dans cette pharmacie de l’est de La Réunion, les malades défilent. “Ça fait mal, j’ai mal partout, la tête qui tourne, mal au ventre, je tremble beaucoup”, confie une résidente de Saint-Gilles les Bains. “J’ai encore mal pourtant ça fait une semaine”, confie un passant. Ici, ils viennent chercher des médicaments contre la douleur, car il n’existe pas encore de traitements curatifs.

L’espoir d’un vaccin pour toute la population

Depuis peu, un vaccin a été développé. Pour l’heure, il n’est administré qu’aux plus de 65 ans. “Nous avons à peu près 100 000 doses de vaccins disponibles. Il faut aussi avoir une action de lutte vectorielle”, assure le ministre de la Santé, Yannick Neuder. La lutte anti-vectorielle, c’est-à-dire éliminer les moustiques tigres qui propagent la maladie. “Si une personne est contaminée par le chikungunya, pendant une semaine dans son sang va circuler le virus. Or si cette personne arrive en métropole et est piquée par un moustique tigre, ce moustique va absorber le virus et pourrait contaminer quelqu’un qui n’a pas voyagé”, confie le médecin Damien Mascret. Une épidémie de grande ampleur ne devrait pas arriver dans l'Hexagone, car les conditions climatiques ne sont pas aussi favorables à la propagation qu’à La Réunion.

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