Budget 2026 : vers la fin des niches fiscales ?

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Article rédigé par France 2 - C. Tixier, R. Asencio, K. Prevost, C. Vignal, F. Decominck, A. Burla, Y. Kadouch
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Dans sa quête d'économies, le gouvernement souhaite s'attaquer aux niches fiscales qui ne bénéficient qu'à une minorité de la population. Certains crédits d'impôt pourraient ainsi être supprimés.

Mélanie Bottier va pouvoir déduire de ses revenus le salaire de sa femme de ménage, qu'elle emploie quatre heures par semaine. "J'ai le droit à un crédit d'impôt de 50%, ça équivaut à 2 355 euros", explique-t-elle. Une niche fiscale qu'elle estime aujourd'hui nécessaire : "Sinon je n'embaucherais pas, parce que ça me coûterait tout de même 80 euros par semaine", ajoute-t-elle.

2 milliards d'euros de petites niches

Cette aide serait préservée par le gouvernement, mais il en reste beaucoup d'autres : au total, 474 niches fiscales représentent 85 milliards d'euros. Dans le top 3, le crédit d'impôt à la recherche coûte 7,7 milliards d'euros, les services à la personne représentent 6,8 milliards, et l'abattement sur les pensions, 4,9 milliards. L'exécutif en recherche d'économies souhaite aujourd'hui faire le tri entre tous ces crédits. Selon les calculs de Benoît Lety, spécialiste finances chez Moneyvox, de petites niches représentent à elles seules 2 milliards d'euros. Pour l'instant, le gouvernement refuse de communiquer sur les niches qui pourraient être supprimées.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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