Bétharram : la composition de la commission d'enquête indépendante dévoilée, avec notamment Jean-Marc Sauvé et Alain Esquerre
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La composition de la commission d'enquête indépendante sur l'affaire Bétharram, dont la création avait été annoncée à la mi-mars, a été dévoilée lundi 21 avril, et comprendra notamment en son sein Jean-Marc Sauvé et Alain Esquerre, rapporte "ici Pays Basque" (ex-France Bleu).
La composition de cette commission d'enquête indépendante, financée par la congrégation des pères de Bétharram et à ne pas confondre avec la commission d'enquête parlementaire, a été annoncée à l'occasion d'un colloque sur les violences sexuelles, organisée par l'Institut Louis-Joinet, une ONG, à la faculté de droit de Bayonne.
Dresser un "bilan exhaustif" des violences
La commission d’enquête indépendante sera présidée par Jean-Pierre Massias, président de l'institut Joinet et professeur de droit à l'Université de Pau-Pays de l'Adour. Elle sera composée de dix commissaires, de trois représentants du Collectif des victimes de Bétharram (Alain Esquerre, Olivier Bunel et Alexandre Pérez), ainsi que de quatre membres d'un comité d'éthique parmi lesquels Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’État et président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).
La création de cette commission indépendante avait été annoncée le 15 mars par Jean-Marie Ruspil, vicaire de la congrégation de Bétharram. Le religieux avait alors expliqué que cette commission visera à établir "les causes du caractère systémique des violences ainsi que celles du déni et de l'impunité ayant entouré les violences" à Bétharram. Elle devra également dresser "un bilan exhaustif des violences physiques et sexuelles commises à Bétharram (...) et proposer des mesures de reconnaissance à l'égard des victimes dans un processus de réparation mémorielle".
L’affaire Bétharram concerne des accusations de violences physiques, psychologiques et sexuelles commises sur des élèves de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) entre les années 1950 et 2010. Plus de 200 plaintes ont été déposées, impliquant des prêtres, surveillants et parfois des élèves, avec des faits allant de châtiments corporels à des abus sexuels graves.
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