En République dominicaine, l'effondrement d'une discothèque à Saint-Domingue fait plus de 100 morts, dont la star Rubby Perez

Une fête qui vire à la tragédie. Au moins 124 personnes ont été tuées dans l'effondrement, dans la nuit lundi à mardi, à Saint-Domingue (République dominicaine), du toit d'une discothèque où se produisait la star du merengue Rubby Perez, selon un dernier bilan publié mercredi 9 avril. Les médias estiment qu'entre 500 et 1 000 personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités.

Si les autorités n'ont pas communiqué le nombre de disparus, il n'y a guère d'espoir de retrouver des personnes vivantes alors que le bilan ne cesse de s'alourdir, vingt-quatre heures après l'accident, l'un des pires de l'histoire de la République dominicaine. Des centaines de sauveteurs étaient toujours à pied d'œuvre dans la nuit de mardi à mercredi, aidés de puissants projecteurs, de groupes électrogènes et d'une grue. Les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l'établissement.

Plusieurs personnalités parmi les victimes

Dans un communiqué, la discothèque assure "collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (...) clarifier ce qui s'est passé". Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s'effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène.

Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain. Sa fille, Zulinka Perez, avait annoncé que son père était vivant sous les décombres, mais son manager a finalement confirmé le décès, à l'âge de 69 ans, de celui qui était surnommé "la voix la plus aiguë du merengue".

Plusieurs autres personnalités figurent parmi les victimes, telles que la gouverneure de la province de Monte, Cristi Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel. Le président dominicain Luis Abinader s'est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la "tragédie".