Calvados, Oise, Isère... De nouvelles attaques contre des prisons ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte monfranceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/04/22/000-42f76j8-68074fc9cfb0d028924000.jpg)
De nouvelles attaques visant des établissements ou des agents pénitentiaires. A Nantes, dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 avril, un début d'incendie et des tags avec la signature "DDPF" (pour "droits des prisonniers français) ont été signalés à la prison de la ville, a appris "Ici Loire-Océan" auprès du syndicat Ufap-Unsa justice. Le feu a été mis à des détritus, du papier journal, non loin de la porte par laquelle entrent et sortent les véhicules. "Il n'y a pas de dégâts", précisait en fin de matinée le commissariat de Nantes.
Dans le Calvados, cinq véhicules de l'administration pénitentiaire ont été dégradés dans la nuit de lundi à mardi devant les locaux du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), a appris franceinfo auprès du parquet. Le parquet ajoute qu'à ce stade, il n'y a pas de revendication. L'enquête est confiée au service interdépartemental de police judiciaire du Calvados. Dans l'Oise, des inscriptions "DDPF" ont été taguées dans la nuit de lundi à mardi à la peinture, sur la voiture d'un agent pénitentiaire, stationnée devant son domicile, a rapporté le parquet de Beauvais, sollicité par franceinfo.
Un mineur placé en retenue judiciaire en Isère
En Isère, dans la nuit de lundi à mardi, trois personnes ont été contrôlées dans une voiture en Isère dans la nuit de lundi à mardi à 200 mètres de la prison de Varces, a appris franceinfo de source proche du dossier. Les forces de l'ordre ont découvert à bord un jerrican d'essence. L'enquête va devoir déterminer si ces personnes avaient pour intention de s'en prendre à des personnels pénitentiaires.
Toujours de source proche du dossier, l'une de ces trois personnes est un mineur sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir de chez lui la nuit. Il est depuis en retenue judiciaire pour la violation de son contrôle judiciaire, les deux autres ont été laissés libres après que les gendarmes ont relevé leurs identités, a appris ce mardi franceinfo de sources proches du dossier. Un de ces deux suspects est connu pour refus d'obtempérer.
Enfin, dans le Val-de-Marne, un agent pénitentiaire de la maison d'arrêt de Fresnes est allé porter plainte lundi soir au commissariat de Palaiseau après avoir été victime d'actes d'intimidation, a appris franceinfo de source proche du dossier.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.