En République dominicaine, le bilan de l'effondrement du toit d'une discothèque de Saint-Domingue dépasse les 200 morts

Le bilan déjà tragique de l'effondrement du toit d'une discothèque en République dominicaine a bondi, jeudi 10 avril, à 218 morts, quarante-huit heures après le drame. Il s'agit de la pire catastrophe de l'histoire récente du pays. Le drame qui s'est déroulé au Jet Set à Saint-Domingue dépasse désormais l'explosion à San Cristobal qui avait fait 38 morts il y a deux ans et l'incendie d'une prison à Higuey qui avait coûté la vie à 136 détenus en 2005.

Des images aériennes de la discothèque montrent un trou béant à la place du toit de l'établissement qui s'est écroulé à 00h44 dans la nuit de lundi à mardi alors qu'entre 500 et 1 000 personnes assistaient à un concert d'une star du merengue Rubby Perez, décédé lui aussi. Des pelles mécaniques et grues sont à l'œuvre pour dégager l'entrelacs de blocs de béton et de ferrailles.

Peu d'espoir de retrouver des survivants

"Nous serons ici jusqu'à ce que nous récupérions vivantes les personnes qui pourraient être en vie ou que nous récupérions les cadavres qui pourraient être dans ces décombres. Nous resterons le temps nécessaire", a précisé le directeur du Centre des opérations d'urgence alors qu'il ne reste guère d'espoir de trouver des survivants. Aucune personne vivante n'a été sortie des décombres depuis mardi à 15 heures.

Trois cents secouristes se trouvent sur les lieux du drame, épaulés par des équipes venues d'Israël et de Porto Rico en renfort. Les autorités n'ont pas donné de bilan de personnes disparues. Des dizaines de proches s'agglutinent toujours autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l'identification de leurs proches. Le directeur des opérations de secours a précisé que 189 personnes avaient été "secourues" depuis l'effondrement du toit de la discothèque.